La rentrée est souvent l’occasion de repartir sur de bonnes bases, de revoir nos façons de faire, d’adopter de nouvelles habitudes plus saines, ou de reprendre le contrôle sur notre temps et notre énergie.
Chez Alexem Studio, on a longtemps eu tendance à dire oui à tout. Parce qu’il y a tellement d’opportunités et de projets intéressants mais également par peur de décevoir ou de paraître rudes. Avec le temps, toutefois, on a compris que savoir dire non est loin d’être un défaut! C’est un réel atout, autant dans nos vies professionnelles que personnelles.
Pourquoi c’est si difficile de dire non ?
Dans notre société, on valorise la disponibilité, la polyvalence, la flexibilité. Dire non peut être perçu comme un manque d’ouverture, un rejet, un signe d’égoïsme ou de faiblesse. Résultat : on accepte, on accumule, on s’épuise.
Les causes les plus fréquentes ?
- La peur de décevoir ou de nuire à une relation professionnelle
- Le syndrome de l’imposteur (qui pousse à toujours vouloir prouver qu’on est capable)
- Le stress financier
- Le réflexe automatique de faire plaisir
En amitié, en amour et dans notre vie professionnelle, on sent une pression de devoir toujours répondre présent pour valoriser notre image mais à long terme, ce mécanisme d’évitement nous rattrape et il peut avoir des conséquences importantes.
Ce qu’on risque à toujours dire oui
Refuser de poser ses limites peut mener à :
- Une surcharge mentale et physique
- Une perte de motivation et de plaisir dans le travail
- Une baisse de qualité (et donc de crédibilité)
- Des relations client ou collègues tendues, car on n’arrive plus à livrer à la hauteur de leurs attentes
Apprendre à dire non, c’est donc aussi se protéger pour continuer d’offrir le meilleur de soi-même.
Dire non, c’est un skill
Il n’y a pas un seul type de “non”. Et surtout, il y a des façons de le faire.
- Le non clair : sans justification inutile, quand c’est un non définitif.
- Le non avec alternative : on refuse, mais on oriente vers une autre ressource ou option.
- Le non conditionnel : on est ouvert, mais sous certaines conditions (temps, budget, etc.).
- Le non bienveillant : formulé avec respect et ouverture, sans fermer la porte à d’autres occasions.
Dire non, ce n’est pas se fermer des portes. C’est apprendre à reconnaître ses limites, à valoriser son temps, à respecter ses priorités. C’est faire preuve de clarté, d’assurance et de professionnalisme. Un non bien exprimé et justifié ne pourra jamais être mal perçu!
Une pratique qu’on adopte, une posture qu’on assume
Chez Alexem, on apprend (encore) à dire non. Ça ne s’est pas fait en criant ciseaux, et ce n’est pas toujours facile. Mais on constate chaque jour les bienfaits de cette posture.
Que ce soit en choisissant mieux nos mandats ou en établissant dès le départ des normes claires sur ce qu’il sera possible ou non de faire, on travaille avec plus de cœur, plus d’alignement, plus de liberté créative. Et ça se reflète dans notre énergie, dans nos projets, dans notre ambiance de travail.
On vous encourage sincèrement à faire de même. Parce que dire non, c’est aussi une façon de dire oui : à vos vraies priorités, à vos valeurs, à ce qui vous nourrit vraiment.